Le musée Déchelette conserve une importante collection de faïences révolutionnaires, créées entre 1782 et 1793. Fenêtre ouverte sur la mentalité d’une époque, on peut suivre à travers cette collection les grands événements, personnages, courants de pensées  de la Révolution française. Au-delà, cette collection met en avant différents concepts qui fondent notre société ou qui reviennent ponctuer l’actualité : la liberté, la nation, etc.

À l’origine de ce projet, une volonté : permettre aux jeunes de découvrir la collection à travers une approche iconographique et historique, de s’en emparer avec leurs regards, préoccupations, personnalités pour qu’ils en tirent des axes directeurs, des questions, des pensées. C’est quoi pour eux la Révolution Française ? Qu’est-ce qu’ils en retiennent ? Quels concepts ou grandes valeurs tirent-ils de cette collection ? Quels regards portent-ils sur le fonctionnement de la société à l’époque des 3 ordres ? Quels liens voient-ils avec la société actuelle ?

Pour ce projet, qui mêle Éducation artistique et culturelle et Éducation aux médias et à l'information, les élèves ont travaillé avec le journaliste Mathieu Périsse du Collectif We Report

Les élèves ont choisi des approches multiples : fiction, reportage, interview, micro-trottoir, documentaire. Un dernier podcast revient avec eux sur l'expérience et le point de départ : la collection de faïences révolutionnaires du musée Déchelette.

Ce projet a bénéficié du soutien de la DSDEN de la Loire et la DAAC de l’Académie de Lyon, de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil départemental de la Loire, de la Ville de Roanne et de la Cité Scolaire Albert Thomas.

Les élèves ont pu mener ce projet grâce aux personnes suivantes :
  • La proviseure : Madame Brigitte Duloisy
  • Les professeures : Julie Cateleau, Ludivine Sagnal, Géraldine Aubugeau
  • Les intervenants : Monsieur Eric Pierre Moinet, Monsieur Jean-Marc Berlier, Monsieur Pierre Pauma (dit "Piet") de Cartooning for Peace
  • Et l'équipe du musée.

Les propos des participants au micro-trottoir n'engagent que leurs auteurs.