Exposition labellisée par la Mission Centenaire 1914-1918

Muséalies #1 : Images de la Grande Guerre inaugure un cycle d’expositions temporaires réalisées à partir des collections permanentes du musée

Commissariat : 
Nathalie Pierron

UNE EXPOSITION TÉMOIGNAGE

Consacrée à la Première guerre mondiale de 1914-1918, cette présentation de nos « muséalies » (nom donné aux objets de musée) a été l’occasion de mettre à l’honneur la diversité de notre patrimoine, puisqu’elle regroupait un ensemble de traces, témoignages, souvenirs, qui lient le Musée de Roanne ou la ville et ses acteurs à cette guerre : du décès de Joseph Déchelette et son legs en passant par les fonds d’archives déposés par de nombreux Roannais pour la Bibliothèque Déchelette, les acquisitions ou bien encore les dons successifs de cartes postales (album « Bornibus »), affiches, dessins (Jean Rouppert, Maurice Tête), aquarelles ou peintures (Louis Dinet, Maurice Tête, Jean Noirot), photographies (du fonds Chevalier), éditions (illustrations de Jean Puy pour Ambroise Vollard ou de Jean Rouppert), uniforme, médailles (Union des Femmes), billets ou objets divers (don Jacquin), maquettes de monuments et de sculptures (Emmanuel Picaud), nombre de ces objets d’intérêt historique sont extraits pour la première fois de nos réserves.

Moment clé de l’histoire du regard, cette exposition a offert une sélection pour les télescoper avec des oeuvres d’artistes d’aujourd’hui empruntées au FRAC Auvergne (de Dove Allouche et Michel Aubry), à un collectionneur régional (pour les oeuvres d’Eric Manigaud), ainsi qu’avec des courts-métrages animés en 3D projetés, dans l’auditorium, pendant la semaine du festival Ciné Court Animé, le regard contemporain continuant de se pencher sur cette catastrophe.

LES FLEURS DE L'APOCALYPSE

Le musée de Roanne a également accueilli le projet Les Petites Fleurs de l’Apocalypse (1918 – 2018) de l’artiste Régis Perray. Invité par le Domaine national du Château d’Angers pour 2018, dernière année du centenaire de la Première Guerre mondiale, les fleurs de Régis Perray font le lien avec celles de la Tapisserie de l’Apocalypse, et la révélation ou renaissance, que furent les lendemains de la Grande Guerre avec les reconstructions, lorsque repoussent les fleurs sur les champs de bataille et dans les tranchées après quatre ans de désastres guerriers. L’artiste honore ainsi la mémoire des disparus et fait naître à partir d’Angers, un champ qui va fleurir et irriguer d’autres lieux, d’autres villes, d’autres espaces muséaux.

Le catalogue de l'exposition est disponible à l'achat à l'accueil du Musée.

PRIX : 17 €
ISBN : 978-2-908317-01-5

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